Le cap d’Antibes incarne à n’en pas douter un must… résolument hors marché. « Le ticket d’entrée s’élève à 1,5 million d’euros pour une petite maison, et il faut compter entre 30 à 50 millions pour une propriété les pieds dans l’eau sur 800 à 1 500 m2 habitables », avertit Antoine Garcin, de l’agence Émile Garcin à Mougins.
Le vieil Antibes, le quartier Albert 1er, et L’Ilette, les quartiers d’Antibescentre, se situent quant à eux dans une fourchette de prix entre 3 500 et 6 000 euros. Cependant, « quelques appartements en front de mer à proximité du Cap d’Antibes jouissant de prestations luxueuses peuvent faire grimper les montants à 10 000 euros du m2 », précise Cyril Messika, gérant de Planet Immobilier et administrateur de la FNAIM. « Petits appartements avec terrasses ou petites maisons situés à des emplacements moins privilégiés se vendent entre 200 et 300 000 euros auprès d’une clientèle essentiellement française », constate Antoine Garcin.
Cyril Messika relève, pour sa part, que « les actifs d’Antibes privilégient la surface et la proximité des commodités (écoles, bus, axes autoroutiers) et optent pour des secteurs où le prix au m2 est raisonnable, entre 2 900 et 4 600 euros ». Le nord (Saint-Claude, la route de Grasse et les Semboules) demeure le secteur le plus accessible aux actifs locaux et primo-accédants, tandis que l’ouest (Saint-Jean et Fontmerle) compte de nombreuses résidences avec parc et piscine. Antibesest (la Fontonne, les Bréguières) voit fleurir les nouvelles constructions du fait de la proximité de la technopole.
A Juan-les-Pins, la fourchette s’établit entre 3 000 à 6 000 euros du m2 dans le centre et de 7 000 à 9 000 euros du mètre carré en front de mer.