Propriétés Le Figaro

Interview

3 questions à Richard Tzipine , Directeur général du groupe Barnes

3 questions à Richard Tzipine

Créé en 1994, le groupe Barnes réinvente l’immobilier de luxe en France, grâce à ses 18 agences, comme à l’étranger.

Comment se porte le marché parisien de l’immobilier de prestige ?

Nous avons constaté une période spécifique dans les six mois qui ont précédé l’élection présidentielle. Avec une demande en augmentation en raison des prix qui étaient inférieurs fin 2016 au marché actuel, et des taux d’intérêt qui restaient bas. Parallèlement, l’offre était très faible car les vendeurs se sont montrés attentistes. Depuis l’élection, les gens sont rassurés, le robinet de l’offre s’ouvre à nouveau, ce qui va permettre d’équilibrer l’offre et la demande et donc de stabiliser des prix en hausse lors du premier semestre 2017.

Nous voilà donc sur un marché à la fois assaini et dynamique. L’attrait pour Paris reste important, pour les étrangers comme pour les expatriés : nous venons ainsi de vendre un duplex rue Bonaparte plus de 10 millions d’euros, une belle maison dans le XIe arrondissement autour de 10 millions, ou un appartement à Neuilly autour de 11 millions.

 Et qu’en est-il ailleurs en France ?

En province, les acheteurs de résidences secondaires avaient fait preuve d’attentisme, là encore pour cause d’élection présidentielle. Ces marchés sont  repartis. Tous nos secteurs – sur la Côte d’Azur, au Pays basque, dans les Alpes, etc. – se portent bien. Même Deauville, qui était en difficulté, a vu son activité doubler entre le 2e semestre 2016 et le premier semestre 2017.

Dans ce contexte, comment évolue le groupe Barnes ?

Très bien. Nous voyons avec plaisir revenir nos clients traditionnels en provenance des pays Europe ou des États-Unis, mais également des Chinois, des Asiatiques ou des acheteurs issus des pays de l’Est. Barnes vient par exemple d’ouvrir son premier bureau à Budapest, convaincu du potentiel de ce marché.

Nous organisons également des conférences, qui rassemblent à chaque fois entre cinquante et cent clients dans des grandes villes françaises ou des capitales étrangères, afin d’intéresser les investisseurs, de répondre à leurs interrogations mais également de leur proposer certains de nos programmes, comme à l’île Maurice. Très appréciées, ces rencontres permettent de conclure systématiquement des ventes.