Propriétés Le Figaro

Interview

Trois questions à Christine Miranda, Directrice-Fondatrice de l’agence Christine Miranda

Trois questions à Christine Miranda

Christine Miranda

Avec des vendeurs plus raisonnables et des acquéreurs qui souhaitent profiter des opportunités, le marché immobilier en Drôme Provençale est plus fluide. C’est le constat dressé par Christine Miranda, à la tête de l’agence éponyme basée à Saint-Paul-Trois-Châteaux. Depuis sa création en 1991, et forte de son expérience, elle s’est spécialisée dans la sélection de biens de prestige (mas, propriétés provençales, villas, bastides, maisons de villages).

Comment se porte le marché en Drôme Provençale ?

Le marché en lui-même n’a pas trop souffert. En revanche, les prix ont chuté d’environ 20% ces dernières années. Malgré des transactions qui restent longues à conclure, les acheteurs reviennent, notamment des Belges toujours aussi friands de la région, les Suisses, des Anglais, les Parisiens ou les Lyonnais. Ainsi, 2014 a constitué une belle année et 2015 s’annonce également très positive.

Quels sont les biens les plus recherchés ?

Un mas d’environ 200 m2 en pleine nature sur 5 000 m2, dans une fourchette allant de 600 000 à 800 000 euros, ou alors une maison de village avec jardin (450 000 à 650 000 euros). Mais sur ces deux créneaux, il n’y a pas énormément de biens de qualité disponibles. L’autre marché, ce sont les biens qui ont été transformés en chambres d’hôtes ou en gîtes (entre 1 et 2 millions d’euros). Sur ce segment haut de gamme, il y a plus de choix, mais l’acheteur possède une marge de négociation qui lui
permet de « faire » le prix.

Est-ce le moment d’acheter ?

Oui, à mon sens, c’est le moment propice, car les vendeurs sont devenus plus raisonnables. Ils écoutent nos arguments, si bien que l’on est arrivé à un prix du marché « réel ». On sent même que le marché frémit et que les prix pourraient remonter légèrement. Nous concernant, nous avons la chance d’avoir des clients qui nous renouvellent leur confiance depuis 25 ans : des acheteurs deviennent vendeurs ou nous présentent leurs amis. Nous n’avons pas choisi de multiplier les ouvertures d’agences, mais d’investir sur les biens confiés à la vente en leur offrant la meilleure visibilité possible, tout en développant notre activité de location saisonnière dans le même esprit amical et professionnel.